Aujourd'hui je vais vous faire découvrir un élément typiquement canadien, sinon typiquement québécois : l'érablière. Une érablière désigne une exploitation tournée vers la culture d'érable à sucre (acériculture) et la production de sirop d'érable. Après avoir uniquement privilégié l'aspect agricole, la plupart intègrent désormais une partie restaurant qui permet de faire découvrir le vrai petit-déjeuner canadien et toutes les façons d'accommoder le sirop d'érable. J'ai eu la chance de m'y rendre la semaine dernière, chez "Ti-Paul".
Elle se situe à un peu plus d'une heure de Rouyn, non loin de la station dont je vous ai parlé dans mon dernier billet. Les dernières 10 minutes de trajet sont d'ailleurs assez rock'n'roll, avec des montées et des descentes sur une piste enneigée qui lui donne des airs de rallye. Après un petit temps d'attente, nous nous sommes installés, puis les différents plats commencent à arriver : fèves au sirop d'érable, pommes de terre vapeur, charcuterie en tout genre, omelette... Au final, ça donne ça :
Oui, le pain fait tache
Et surtout le sirop d'érable. Partout, tout le temps, on n'a jamais assez de sirop d'érable. Et si vous avez encore faim, ils vous achèvent à coup de pancakes, je vous laisse deviner ce que vous pouvez mettre dessus. Le repas s'est ensuite déplacé à l'extérieur, pour la traditionnelle tire d'érable, qui consiste à verser le sirop d'érable sur de la neige fraîche et de l'enrouler autour d'un petit bâtonnet à la manière d'une sucette au moment où il se solidifie.
Je n'ai as osé mesurer mon taux de cholestérol et de sucre dans le sang. L'érablière, c'est une fois par année sous peine de mourir d'une attaque cardiaque foudroyante si on augmente la dose.
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