Vingt-quatre décembre. Vingt-quatre, comme le nombre de degrés négatifs moyen au cours d'une nuit Calgarienne. Température subglaciale que j'ai dû endurer plusieurs fois au cours des derniers jours en allant chercher du bois pour essayer de passer un Noël vivable, seul et abandonné dans une cabane en branche, pendant que vous vous empiffriez de victuailles à n'en plus finir et dont je suis sûr que vous avez laissé des restes.
Non, je plaisante à moitié, j'ai passé un merveilleux Noël en excellente compagnie et en m'en mettant ras la panse (je croise les doigts pour faire un doublé avec le Nouvel An), mais pour le froid, là par contre c'est pas des blagues, ça commence à peler sévère. Et d'après les autochtones, ce n'est encore que le début, les véritables hostilités ne devraient commencer qu'en janvier.
Donc à défaut des corps, réchauffons les cœurs : mon prochain billet sera consacré à la montagne, car si Calgary est un joyau de métal et de verre, les Montagnes Rocheuses sont un écrin de roche et de glace (c'est beau, on dirait le Guide du Routard).
Petit avant-goût - Vue du massif de Kananaskis.
Tout ça pour vous dire que je ne vous oublie pas, je n'ai aucune excuse valable pour mon retard, donc guettez vos boîte mail/facebook/twitter/volière à pigeon voyageur, je vous promets un beau billet d'ici une semaine, en guise de cadeau pour la nouvelle année qui commence.
Noël au Canada - C'est pas un Noël comme les autres.
Et tant que j'y suis, bonne année et tout le tralala.
