mardi 11 février 2014

Un deux trois, nous irons au bois

Que faire lorsque la fin de semaine arrive, quand on vit dans une petite ville au nord du Québec ? Contrairement à ce que les mauvaises langues pourraient croire, il y a pas mal de choses à faire. Prenez par exemple le week-end dernier, qui a été pour moi l'occasion de replonger dans une activité qui m'avait beaucoup marqué l'année dernière : le hockey sur glace. Ce soir-là, les Huskies de Rouyn-Noranda rencontraient les Sea Dogs de Saint John.


Cette rencontre fait partie d'un championnat provincial (la Ligue de hockey junior majeur du Québec), contrairement à la LNH qui est continentale. Mais la qualité reste au rendez-vous, puisque c'est dans ce genre d'équipe que les grands clubs viennent chercher de futurs talents (ce qui est déjà le cas pour certains joueurs de Rouyn, en attente de leur transfert). Arrivés avec un peu d'avance pour bien prendre place vu que nous étions nombreux, nous nous sommes installés tout prêt des cages que Rouyn défendrait durant deux des trois périodes. La tension a (lentement) augmenté, les deux équipes se faisaient face, jusqu'au coup d'envoi.



Et c'était parti pour trois fois 20 minutes de jeu à toute berzingue, bien au-delà des craintes que je pouvais avoir en allant voir un match d'ordre moins important que la LNH.








Honnêtement, j'ai été étonné, par rapport à ce que j'avais pu voir, du nombre de bagarres. J'ai bien dénombré 6 ou 7 fois où les joueurs se sont affectueusement frictionnés le visage à coups de poings. Mais il paraît que ça fait partie du sport.


Au final, après une première période un peu ennuyeuse où aucun point ne fut marqué, le match s'est achevé sur une belle victoire des Huskies par 6 à 1, ce qui d'après les habitués était loin d'être acquis avant le match. Plus efficaces que leurs adversaires, les Huskies ont surtout profité de leur supériorité numérique causée par les nombreuses fautes des Sea Dogs, qui les ont amenés à avoir jusqu'à deux joueurs de plus.

La soirée s'est ensuite terminée au Cabaret de la dernière chance, où j'ai assisté à l'un des meilleurs concerts qu'il m'a été donné de voir depuis longtemps. Je n'ai pas pu prendre de photos, mais je vous conseille fortement d'aller écouter la musique des Chiens de Ruelles. Drôle, endiablée et terriblement entraînante, vous pourrez enfin citer autre chose que les Cowboys fringants quand vous discuterez de musique québécoise.

Le lendemain, histoire de récupérer (de quoi, vu que je n'avais bu qu'un Coca lors du match ?), j'ai eu l'occasion de m'aérer les neurones lors d'une petite virée en raquette, dans les pourtours de Rouyn. Accompagnés de mes petits camarades du laboratoire, nous nous sommes fièrement engagés dans la forêt de bouleaux et d'épinettes noires.

On n'était pas aussi fringant à l'arrivée.


Les bouleaux perdent leur écorce dans
des proportions assez impressionnantes.





A mon retour, j'aurai pu enchaîner avec le Super Bowl, mais ce week-end avait été suffisamment éprouvant. De toute façon, je supportais Seattle et ils ont gagné, et c'était l'essentiel.

2 commentaires:

  1. merci merci pour de si bonnes nouvelles du bout du monde au pays des grands froids
    salut à mon cher neveu qui a bien gardé l'aisance de sa belle écriture
    espérons que tout se passe bien au laboratoire et au fond des forêts de bouleaux
    je vois que la bonne humeur est reine
    mille pensées à notre frenchy adoré
    babeth and family


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    1. Merci chère tante :). Ne t'inquiète pas pour le labo, ils ont refusé de me dire où était la nitroglycérine.

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